Pleine conscience

Dans les années 70, Jon Kabat-Zinn, docteur en biologie moléculaire diplômé du MIT aux Etats-Unis, pratiquant lui-même le yoga et la méditation, a eu l’intuition d’adapter ces pratiques dans le contexte hospitalier où le stress est très présent, aussi bien chez les patients que chez les soignants. Il définit la pleine conscience en ces termes : “c’est porter son attention sur le moment présent, instant après instant, de façon intentionnelle, et sans jugement de valeur” (Kabat-Zinn, 1993). 

La pleine conscience se pratique dans un contexte laïque, elle est née de la rencontre entre deux mondes de connaissances :

• la tradition bouddhiste sous la forme d’enseignements et de pratiques méditatives permettant de faire face de façon calme et équilibrée aux problèmes et tensions de la vie ;
• et la médecine et psychologie occidentales.

La méditation de pleine conscience entraîne notre capacité d’attention et de discernement à ce qui est présent dans l’instant (nos pensées, nos émotions, nos sensations physiques, nos relations avec les différents environnements) en y intégrant une dimension d’acceptation et de bienveillance. Elle mobilise des compétences profondément universelles qui sont généralement peu exercées.

Nous sommes en effet souvent à mille lieux de l’ici et maintenant, en pilotage automatique, pris dans des ruminations sur le passé, des projets sur l’avenir, des jugements sur le présent. Le rythme de la vie nous amène souvent à répondre à de multiples demandes en même temps, nous éloignant ainsi de notre capacité à réagir avec calme et ouverture. ​Ces comportements, souvent source de stress, peuvent entraîner de la souffrance : tensions physiques et/ou psychologiques : irritabilité, difficultés relationnelles, impulsivité, difficultés à se concentrer, troubles du sommeil, fatigue voire épuisement, etc.

Ainsi, dans le cadre d’un accompagnement de pleine conscience, je vous pourrai vous proposer des pratiques de méditation formelle, c’est-à-dire des moments pleinement dédiés à la méditation et des pratiques de méditation informelle, c’est-à-dire des postures de pleine présence dans les activités du quotidien. L’exercice de ces pratiques vous permettra de contacter vos propres ressources, vos capacités de résilience au stress, votre calme intérieur, votre clarté d’esprit et votre liberté de ne plus subir les schémas comportementaux réactifs habituels.